dimanche, 20 avril 2008
pour la Grande-Vieille
Cette nuit, je veille entre Kebach et Tadjmout, au flanc d'un mont aride que les Chaoui nommèrent Ahmar Khaddou.
Les femmes récoltent le premier orge de l'avril, et mûrissent les abricots au fond des gorges de l'Oued-Abiod.
Au bord d'une aire à battre, trois Grands-Vieux vêtus de laines blanches s'entretiennent d'une Femme, à leur égal, la Grande-Vieille .
C'est de Germaine Tillion que je parle.
01:02 Publié dans Les graves | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
La femme de tous les combats
Écrit par : noelle | lundi, 21 avril 2008
Naguère ? Jadis ?
Nos pas dans les siens.
C'est si bien que, toi, tu sois venue déposer ce commentaire.
Écrit par : grapheus tis | lundi, 21 avril 2008
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