vendredi, 21 décembre 2007
marche dans la vallée
Centenaire René Char
l'antépénultième note
Marche très matinale. La tasse de thé vert tient chaud au ventre.
Les étoiles paraissent encore si proches.
Les étoiles sont acides et vertes en été ; l'hiver elles offrent à notre main leur pleine jeunesse mûrie.
Parvenu à la rive du fleuve, dans l'enfilade glacée du Nordet, les roselières de la Sangle s'inclinent :
Oiseaux qui confiez votre gracilité, votre sommeil périlleux à un ramas de roseaux, le froid venu, comme nous vous ressemblons.
Je rentre à la maison, passant par le jardin, herbes gelées de givre.
Fourche couchée, perfection de la mélancolie.
lisant
La nuit talismanique
Ce soir, une dépression portuguaise nous ramène par le Suet les douceurs atlantiques.
08:20 Publié dans Char à nos côtés | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Toujours étonnantes ces chroniques portuaires de Nantes et passionnantes les citations de rené Char !...
Oui, j'ai bien reçu tes corrections et je t'en remercie. Un vrai travail de pro ! J'en tiendrai compte dans la mesure du possible pour les prochaines éditions mais l'éditeur intégré dont je dispose est bien limité et me cause bien des soucis !...
Écrit par : alain BARRE | vendredi, 21 décembre 2007
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