mardi, 20 mars 2007
le plein d'images
La lourdeur chamarrée et l'enfermement armé, incestueux de la Cité interdite, monde qui m'enfonce dans l'exotisme des films de cape et d'épée et des westerns, dans le feuilletage naïf du Magasin pittoresque quand je m'isolais dans le grenier de la maison bourgeoise de la rue Rosière d'Artois. Visages et rites qui ramènent à la mémoire le bouquin de Lucien Bodard, La Vallée des roses. Dix siècles entre le roman et le film et ce sentiment d'une immobilité de l'histoire de Chine.
Couloirs d'or et de sang, gorges abruptes, d'un bleu proche de la nuit, quand virevoltent les poignards.
La mélancolie et un apaisement pour clore les tensions mentales et physiques des Témoins et de La vie des autres : univers si récents, et proche, trop proche encore, pour la menace du VIH.
Au-delà de la pellicule, Téchiné et Henckel von Donnersmarck ! Grands témoins.
Feuilletage de Char : Bachelard, le rêveur de mots, me vient en aide pour "aplanir les rapports".
Mais que cette lecture m'éloigne de mes mercredis à venir pour préparer la rencontre avec Jean-Philippe Toussaint, au Lieu Unique.
Aujourd'hui, Printemps du cinéma, comme hier dans les bourrasques de neige (?) : Le voile des illusions, Danse avec lui, et un autre encore dont le choix demeure indécis. Il est certain que j'ai perdu en endurance, je suis loin des cinq films en un après-midi et une soirée de naguère...
09:55 Publié dans Parfois un film | Lien permanent | Commentaires (0)
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