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mercredi, 17 janvier 2007

derrière "le carreau"

Char centenaire

Pures pluies, femmes attendues...

La sieste blanche, Les Matinaux
René Char

Les pluies chez Char, à cause de cette minuscule armoire à clefs dans le couloir et à son ardoise marquée des "pluies sauvages" qui accueille les passantes et passants !
Un recensement des occurences, non point pour une étude thématique de l'auteur, mais plus pour une méditation de mon vécu sous et à l'abri des pluies familières.

Dans la suite de ces pluies, j'irai dans les jardins, parmi les végétaux — herbes et légumes —, attentif aux oiseaux, aux feux, jusque dans les eaux et les mers.
Manière de modestement vivre — dans leurs commentaires, Jac et F m'y encouragent — le centenaire d'un grand Ancêtre (...à la Dogon, l'ancêtre !)

Ces pluies pures, ces femmes attendues me renvoient aux rêveries adolescentes, quand, le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrins*, les désirs inconnus, l'attente des amours s'affrontaient à l'impossible pureté, pas encore ressentie dans le malsain de sa religiosité.
Aujourd'hui, les pures et les attendues sont d'un or autre !
Je reviendrai sur ce Carreau ; Georges Mounin, dans La communication poétique, précédé de Avez-vous lu Char ? le cite dans Les images de la vitre, et prolonge son approche en présentant la critique thématique, "guide excelllent pour explorer l'œuvre d'un poète", outil que le lecteur peut s'approprier pour fouir plis et replis de son expérience .


* Paul Éluard.

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