Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 23 novembre 2006

Chronique portuaire de Nantes XXX

Au XVIIe Siècle


1667. — PIRATES BISCAYENS.

En 1667, le commerce nantais portait plainte à Colbert contre les pirateries des Biscayens qui troublaient la navigation à l'embouchure de la Loire, et s'étaient emparés de plusieurs navires de Nantes (1).

1668. — CONSTRUCTION DE NAVIRES.

On lit dans un procès-verbal du 11 juin 1668 : « Nous, Maires et Échevins de la ville de Nantes, savoir faisons qu'estant en notre Bureau en la Maison commune, Nobles Personnes Estienne Grilleau, soubz-maire dudit Nantes et André Boussineau, sieur de la Pâtissière, marchans à la Fosse de Nantes, traffiquans à la mer, nous auroient remontré avoir faict bastir et construire de neuf en l'Isle d'Indrette sur la rivière dudit Nantes, deux navires ;.... un grand navire nommé le Saint-Estienne, de 400 tonneaux, mesurant 82 pieds de quille portant sur terre, 27 pieds de baux, 16 pieds de varangue droite, 11 pieds sous son premier pont, et 5 pieds de hauteur entre les deux ponts, mis à l'eau en notre présence ; et l'autre, plus petit d'environ 100 tonneaux, qui doit être nommé le Français » (2).

1669. — CONSTRUCTION DE NAVIRES

Le 1er avril 1669, Gatien Lefeuvre, marchand d'Orléans, fit construire quatre navires de 106, 100, 75 et 50 tonneaux, aux chantiers de la Fosse, situés : « proche la maison de santé dudit Nantes », c'est-à-dire près du Sanitat (3).
Les chantiers de constructions navales, transférés en 1583 du Port-au-Vin sur la grève de l'Ile-Gloriette étaient en effet devenus insuffisants, et avaient été reportés près du Sanitat, à l'embouchure de la rivière de la Chézine.
Ils ne quittèrent définitivement cet emplacement qu'en 1780 pour être transférés à la Piperie, en Chantenay.


1670.
— LE PORT DE NANTES EN 1670.

Savinien d'Alquié, dans son ouvrage : « Les Délices de la France, où il est traité de l’estat présent de ce royaume, de son gouvernement, de ses officiers et de sa politique ; ensemble les raretez de ses provinces et tout ce qu'il y a déplus curieux dans chacune de ses villes », disait de Nantes : « Cette ville est considérable pour plusieurs choses ; 1° en ce qu'elle est riche et marchande ; car il y a des marchands qui trafiquent par tout le monde ; 2° et parce qu'elle a des églises superbes et des maisons magnifiques ; des habitants assez sociables, fins, agissants et attachés à leurs profits, mais un peu trop adonnés au vin » (4).

_________________________________________________________________________________________________

(1) GUÉPIN, Histoire de Nantes, p. 325.
(2) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJEIRO, Les Chantiers de la Loire et la Fosse du Port de Nantes, p. 179.
(3) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJEIRO, Les Chantiers de la Loire et la Fosse du Port de Nantes, p. 179.
(4) DUGAST-MATIFEUX, Nantes ancien et le pays Nantais, p. 166.

Les commentaires sont fermés.