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mardi, 07 novembre 2006

la pédagogie aux orties

Dix ans, déjà ! Je décidais ce qui précède.
Voilà bien un anniversaire que j'ai failli oublier. Comme quoi, cesser l'activité professionnelle n'était, pour moi, qu'une légère modification de statut social.
"Aux orties", c'est ainsi que dans la campagne gallo, mes ancêtres nommaient les écarts où l'on jetait toutes ces choses qui, aujourd'hui, vont dans les décharges et les déchetteries. À l'époque, il y en avait peu de choses bonnes à jeter et la pollution était un mot ignoré : ça pourrissait, ça rouillait, ça se décomposait et les orties poussaient à foison.
Je ne suis plus un praticien, je ne suis plus qu'un témoin.
Et je témoigne pour rappeler !
Dans les écarts, comme une petite poignée d'orties.

Une belle plante, l'ortie !

Post-scriptum :
J'adresse un grand merci à F qui m'a envoyé, par commentaire, un beau coucher de soleil sur Loire et en mots. Le troc sur la Toile, j'aime bien !
J'insiste : il importe d'aller lire et relire sa rubrique en son l'ensemble, "Ce n'est pas un métier". Il contribue fort à enrichir et actualiser "Les salons littéraires" de l'ami Berlol. Je vais certainement en causer vendredi en m'appesantissant sur "les cercles ouvriers de lecture" — à relire, un autre vieux compagnon, Noë Richter sur "lecture populaire et lecture ouvrière".

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