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jeudi, 22 juin 2006

Chronique portuaire de Nantes XI

des origines à la fin du Moyen-Âge


1456. — LA NAVIGATION ET LES PONTS DE NANTES.

Jusqu'alors la navigation n'avait été nullement interrompue par la ligne des ponts ; et des arches plus élevées et plus larges assuraient aux bras les plus importants le passage des navires.
Mais, le tonnage augmentant, ces arches devinrent insuffisantes, d'autant plus que les ponts étaient encombrés de moulins et de pêcheries ; aussi, voyons-nous le Duc d'Anjou, Comte du Maine, prier en 1456 son voisin le Duc de Bretagne, de ménager à son Pont de Nantes un passage assez large pour permettre aux « bâtiments à hune » de remonter le fleuve (1).
La ligne des ponts était alors exclusivement construite en bois, et chaque crue plus importante, ou chaque débâcle des glaces la rompait sur de nombreux points. Ce ne fut qu'à partir de 1563 que l'on commença à reconstruire les ponts en pierre ; et cette entreprise dura plus de vingt ans. La construction et l'entretien des ponts constituaient au XVe siècle la dépense la plus lourde du budget municipal ; un « miseur » ou payeur Spécial et un architecte étaient exclusivement chargés de ce service, alimenté par le produit des moulins et pêcheries, et aussi par de nombreux droits perçus sur les marchandises passant sur ou sous les ponts (2).


1470. — LE VAISSEAU LA “NEF DE NANTES”.

Le vaisseau la Nef-de-Nantes figurait parmi l'escadre bretonne réunie au Croisic, le 13 juin 1470, pour soutenir la bannière bourguignonne contre Warwick. Cette petite flotte qui comptait cinq bâtiments, dont la Nef-de-Nantes, le Cerf et la Haquenée, était sous le commandement du capitaine Guillaume Jouan. Pour exciter le courage des marins, le Duc François II leur abandonnait en entier le butin, dont un quart devait revenir au capitaine, un quart aux armateurs, et le reste aux combattants (3).


1474. — REPRÉSENTANTS NANTAIS DES “MARCHANDS FRÉQUENTANT LA RIVIÈRE DE LOIRE”.

Lors de la réunion générale des « Marchands fréquentant la rivière de Loire », tenue à Orléans le 12 mai 1474, et dans laquelle ils nommèrent ceux d'entre eux qui représenteraient dans chaque ville les intérêts de la Compagnie, nous voyons figurer en tête : Jehan Chese, Guillaume Bedelièvre, Jehan Mercier, Pierre Moreau et Jehan Sorbot, de Nantes (4).
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(1) S. DE LA NICOLLIÈRE-TEIJEIRO, La Marine Bretonne aux XVe et XVIe siècles.
(2) TRAVERS, Histoire de Nantes, t. II, pp. 276-388
(3) LA RONCIÈRE, Histoire de la Marine Française, t II, pp. 342-3.
(4) MANTELLIER, Histoire de la Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire, t. II, p. 4.

Commentaires

Nantes! voilà une ville où ma nostalgie vogue! Et le souvenir du grand poète et du grand artiste que fut Camille Bryen, que Nantes avait bien oublié! Un enfant de cette ville qui mérite le détour!Par chance,le musée montre ses oeuvrs et sa poésie est rééditée!
Hélas la vulgarité sexiste et à la limite du racisme du site du FC NAntes porte ombrag à la réputation de cette superbe ville, chère à mon coeur!

Écrit par : orlando de rudder | vendredi, 23 juin 2006

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