samedi, 20 mai 2006
Balade, envols et retour... “Volver”
Ce matin dans les rafales du grand frais, l’inclinaison humide des branches d’acacias, alourdies par leur grappes de fleurs ; de l’autre côté du chemin qui descend au fleuve, réponse alanguie des genêts odorants.
Premier envol : à l’étang du Champ-Toury, le héron y a élu son territoire ; au bas de la Mandine, dans les prairies inondées, des aigrettes, deux, trois puis quatre comme dans l’Argumentum ornithologicum de l’ami Borgès - ça ne prouve pas l’existence de dieu - mais ça confirme l’assainissement de la Vallée ; rafales à 7 Beaufort : Loire, prise en son jusant à rebrousse-poil ; plus loin dans l’étier de Port-Lavigne, envol de col-verts.
Col-verts...
... Volver d’Almodovar, hier après-midi.
Visages de ces cinq femmes - la presse spécialisée n’en mentionne, ici, qu’une, Raimunda.
Là, deux, la même et sa mère.
Parfois quatre, les deux précédentes, plus la sœur, Soledad et la fille de Raimunda, Paula.
Augusta en cheveux ras, oubliée. Pourtant quel contre-point à la tribu de Raimunda !
J’aime ce cinéma des femmes et des visages.
Carmen Maura, Blanca Portillo, Penelope Cruz, Lola Duenas, Yohana Cobo.
Un cinéma des « Âmes fortes », de femmes fortes.
17:05 Publié dans Borgès alors ?, les diverses | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.