samedi, 28 janvier 2006
Quand naît Mozart
À Nantes, ce sont certes les "Folles Journées".
Ce fut d'ailleurs la première "La Folle Journée Mozart" en février 1995. J'y étais ! J'avais débuté l'après-midi par le Concerto pour violon K 218 et achevé la soirée par le Quintette pour clarinette K 581 qui me fait si souvent monter les larmes aux yeux.
Aujourd'hui, il neige sur Nantes et c'est une belle harmonie des Nations. Beaucoup de gens doivent songer à Mozart !
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Sur la longueur de ses deux lèvres, en terre commune, soudain l'allégro, défi de ce rebut sacré, perce et reflue vers les vivants, vers la totalité des hommes et des femmes en deuil de patrie intérieure qui, errant pour n'être pas semblables, vont à travers Mozart s'éprouver en secret.
— Bien-aimée, lorsque tu rêves à haute voix, et d'aventure prononces mon nom, tendre vainqueur de nos frayeurs conjuguées, de mon décri solitaire, la nuit est claire à traverser.
René Char
Débris mortels et Mozart
16:10 Publié dans Les musiques | Lien permanent | Commentaires (0)
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