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samedi, 14 janvier 2006

...pour l'amour de Mozart

J'ai décidé d'ouvrir le Mystérieux Mozart de Philippe Sollers ; j'ai toujours entretenu un capricieux rapport avec cet homme.
Entre livres qui me tombèrent des mains et dévoration nocturnes !
Cet après-midi, je ré-entre en Mozart par Sollers - il a du goût ! - me guidera dans mes écoutes.

Déjà, la Sonate n°8 et la cantate Die Maurerfreude - la joie du Maçon.
Je pense à Cœur de Ptah.

Après avoir cité des extraits du texte de la cantate, Sollers commente :

Il s'agit de chanter et de se réjouir, de sorte que la jubilation résonne et "pénètre jusque dans les salles les plus intimes du temple jusqu'aux nuages". La nature est un temple où de vivants piliers prouvent que les couleurs, les métaux, les parfums et les sons se répondent.


Il est dit que Mozart écrivit la sonate n°8 au chevet de sa mère agonisante. Je ne suis qu'un modeste mélomane du ressenti. Je viens d'écouter ; ce sont vingt minutes de vigueur.

Ce sacré Mozart, il m'a toujours "réparé" !

Commentaires

Sollers est intervenu dans l'émision "L'Invité" de Radio Classique, il y a environ deux semaines. Il y présentait ses choix musicaux pendant deux heures. Un festival du "goût", bien sûr. Du goût sollersien. Commentaires suivis de l'écoute de l'oeuvre. Mozart y avait sa place bien sûr. Les commentaires étaient inspirés. Dommage, Radio Classique ne donne pas accès à ses archives et mon ordinateur mal configuré refusait l'enregistrement. Ai quand même réussit à enregistrer la 2e heure, sur K7 (!), que je retranscrirai quand j'en aurai le temps.

En attendant, si vous voulez avoir d'autres points de vue sur Sollers, des extraits textuels et audio rendez-vous sur www.pileface.com/sollers

Votre propre expérience de Sollers, morceaux choisis etc. seraient aussi les bien venus. Si le coeur vous en dit. Je le souhaiterais vivement eu égard à votre pratique de la production de Sollers, de vos humeurs pour et contre dans l'esprit pileface, pile ou face, pile et face, ou même sur la tranche. Comme vous le sentez.

Écrit par : viktor kirtov | dimanche, 05 mars 2006

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