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dimanche, 06 novembre 2005

De Garonne en Loire

Retour d’Aquitaine.
Nous avons accompagné Noémie et Célia jusqu’à la porte de l’école. Toujours ce petit pincement au cœur quand je les vois s’éloigner dans la cour animée de la rentrée. L’une des deux avait quelques larmes et le grand’père en était, une fois de plus, tout tourneboulé !
Petite visite au musée municipale avant de quitter Agen pour saluer Charles Fourier portaituré par Gustave Courbet.
À y voir aussi quelques Goya !


Entre Agen et Bordeaux, désertant l’autoroute, excellent repas à Casteljaloux - Ah ! les “cadets de Gascogne” d’Edmond Rostand ! - une Croustillade de poule arrosée d’un petit château du Marmandais.

Journées informatiques intenses autour de “Tiger” le nouveau sytème OS X.4 de nos petits Macs, chez Er Klasker, où il y a toujours l’amitié, le vin bon et le succulent des confitures de Co. ! Cette fois, nous n’avons qu’effleuré Dieu, les dieux et les religions !

Une récréation picturale à la Galerie du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui affichait Pierre Molinier / Jeux de miroirs : ma première rencontre avec les images de Molinier, ce devait être dans le bouquin de Sarane Alexandrian sur Les Libérateurs de l’amour. J’avais été fasciné par les jeux de jambes et de culs, les emmêlements de talons-aiguilles et de bas noirs, la proximité admirable des fentes et des visages féminins.

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La fascination est toujours présente, accentuée plus encore, dans l’exposition, par le format réduit des tableaux, dessins et photomontages* qui soulignent l’intime de cet érotisme.

Difficile d’exprimer le même plaisir, face à certaines autres œuvres présentées “en miroir”.
Et si les œuvres de Claude Cahun, Man Ray, Andy Warhol, Mapplethorpe, Joël Garrigou éclairent bien, pour moi, la quête du travestissement, le questionnement sur l’identité, appuyant la démarche de Molinier, les photos “géantes” de Matthias Herrmann et autres Cindy Sherman me renvoient aux poubelles et autres “chiottes” qui sévissent dans les expressions plastiques actuelles de certain(e)s Américain(e)s. Le jeu de miroirs n’est plus que la galerie des glaces d’une bien piètre foire du Trône !
Pourquoi pas l’obscène, pourquoi pas l’autoérotisme, pourquoi pas le fétichisme ?
Mais ces “déconstructions et brouillages” vantés par le dépliant de présentation de l’exposition ne me renvoient qu’à la démesure dans le merdique. C’est “trash”, disent-ils aujourd’hui ! Moi, je veux bien, mais je m’en vas !
Et je ne pense point que cette cohabitation serve l’œuvre rare de Molinier
Les Libérateurs de l’amour fut un bouquin prêté et jamais rendu... Je crains qu’il ne soit épuisé.

Du val de Garonne à celui de Loire, il y a La Rochelle et un restaurant, homonyme de mon patronyme.
Si vous y passez, commandez le Médaillon de lotte aux épices et à la mangue arrosé par un léger rosé de Mareuil et achevez par le Gratin de figues sur tapis d’amandes glacé pain d’épice.
Les parpaillots rochelais sont d’épicuriens gourmets - la redondance n’allant point toujours de soi .

* Il faut noter l'extraordinaire perfection technique des tirages photographiques.

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