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jeudi, 06 octobre 2005

Petit labeur à propos du plus ancien des jeunes éditeurs de "jeunesse"

Journée de labeur, consacré à la préparation de la soirée autour du Sourire qui mord avec La et Br.
L'irruption, en 1976, de l'équipe éditoriale réunie autour de Christian Bruel se confirme comme un événement qui n'a pas encore eu un équivalent depuis lors.
Il ne suffit point de s'engouffrer dans des thématiques longtemps tues, sinon autocensurées, et dans des graphismes de plus en plus raffinés pour innover. Le Sourire qui mord pose les questions et offre les éléments pour que le lecteur - l'enfant, l'adulte - décide de la conclusion *.

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Demain, de bon matin, je vais longer mon fleuve natal, retrouver les lieux où mon père construisait des navires et m'inscrire à l'Université permanente : à nouveau, je choisis "lire le grec ancien" et quelques heures de réflexion philosophique sur la crise du sujet, la violence et la raison ; j' y ajoute quatre jours pour éclairer le mythe d'Orphée, traversant la littérature, la musique, la peinture et le cinéma.

Mais je ne suis pas un bon étudiant, je ne rattrape pas un temps perdu ; j'étanche quelque soif en suivant au plus près le précepte :
J’étudiay, jeune, pour l’ostentation ; depuis, un peu, pour m’assagir ; à cette heure, pour m’esbatre ; jamais pour le quest.
Essais III, 3

De l'ami Montaigne, naturellement.

Et à cela, il y a une légère ivresse !

* Thierry Lenain - avec son H.B. chez Sarbacane, 2003 - est à situer dans ce courant d'auteur(e)s d'une littérature "Jeunesse" adulte !


nota-bene :
Les "bébés" sont ceux, (;-)), de Nicole Claveloux, dans Quel genre de bisous ?, au Sourire qui mord, Paris 1990.


Je leur imagine quelque ressemblance avec certains d'entre nous, tendres blogueurs dépités de la Toile !

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