mercredi, 21 septembre 2005
Au bout des mémoires du monde
Pour Jacques Lacarrière
Même parti très loin, je ne sais
Quel est le plus réel, de ma mémoire ou de ces routes,
Quel est le vent qui pousse ce bateau,
Quelle est la mer qui pousse ces oiseaux.
Je suis arrivé près de lagunes ocrées
Où la patience des sauriens ruminait
Le long enfantement de l'homme.
Ainsi de toi, lointaine, jusqu'à moi :
Ta main est ce serpent lacustre dont le sommeil
M'attend au bout des mémoires du monde.
les nouvelles géorgiques
Chemins d'écriture
ou encore le paraphrasant
...il s'éloigne du quai. Ses gestes, dans l'horizon vindicatif, dessinent une fresque où je tente de lire une démarche sans détresse. Sur la mer, le bateau poursuit une signature inutile....
17:20 Publié dans les lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.