Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 15 septembre 2005

Brouillards matinaux

Brume dans le vallon.
“Vieux livres” à réouvrir, comme l’écrit François Bon, le 12 de ce mois.

Les bois étaient recouverts de brumes basses,
Déserts, gonflés de pluie et silencieux ;
Longtemps avait soufflé ce vent du Nord où passent
Les Enfants Sauvages, fuyant vers d’autres cieux,
Par grands voiliers, le soir, et très haut dans l’espace.

Patrice de la Tour du Pin
,
Les Enfants de Septembre,
La quête de la joie.


Sans doute n’ai-je lu du poète que ce recueil, mais chaque matin de brouillard, ce sont ces mots qui émergent dans ma nostalgie de fin d’été s’imprègnant des vendanges, de la cueillette des pommes et déjà des fraîcheurs affirmées des petits matins.

Je suis allé sur “Google” : La Tour du Pin ne semble pas oublié ; il serait toujours un livre “ouvert” , mesuré au nombre de pages recensées ; il est vrai que son côté “catholique” semble aujourd’hui le plus pratiqué....

Ce qui naguère me fascinait dans la Quête de la joie, c’était son lyrisme qui charrie dans ses libres alexandrins les influences du Romantisme et du Symbolisme.

Il est chez lui des ciels et des paysages hautains que ne renieraient pas Tolkien et ses épigones cinéastes.

Les commentaires sont fermés.