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samedi, 27 août 2005

à peine à quai et déjà....

Un temps de demoiselle s'annonce pour la semaine. Alors le petit bonheur pervers de repartir quand les autres reviennent...
L'été m'aura fait blogueur en pointillé. Il est vrai que certains moments sur les côtes de Galice furent de grande vacuité. Peut-être la tension dans l'attente d'une météo favorable au retour ?

À la manière de Sei Shonagon, choses qui ont beaucoup manqué :

Écouter France Cul.
Lire Libé et Le Monde.
Consulter les blogues amis.


Dans le brouhaha de la rentrée littéraire - mais pourquoi donc France Cul s'est-elle acoquinée avec Télérama ? - je m'en vais demeurer serein. Les bouquins de Cogez - Les écrivains voyageurs au XX° siècle - de Broda - L'amour du nom - m'ont fait ressortir des rayons de bonnes lectures et relectures pour l'automne et l'hiver.

Je plonge à nouveau dans Segalen et Jouve. J'effleure Scève. Je traverse le Michaux voyageur et le Leiris africain et vas m'enivrer des Filles du feu et du Fou d'Elsa. J'approcherai Marina Tsvétaïeva. La difficile lecture de Rancière - La parole muette - me ramènera à Balzac (Le curé de village) et aux saveurs érotiques de Madame Bovary.
Et puis, Hannah Arendt est annoncée au programme de l'Université permanente et le Monde des Livres annonce la parution de son Journal de pensée et sa biographie par Laure Adler...

Alors les Houellebecq, Nothomb - tiens, avec un écrit de cette dame, j'ai inauguré un nouveau lieu de lecture assez incongru - Claudel (l'actuel, pas Paul), d'Ormesson, Bouraoui, Fleutiaux, les six cents autres, etc, ne me verront point feuilleter la moindre page.

Me chaut plus de plonger dans le Tumulte de François Bon - il me fait songer, en plus baroque, plus volcanique, plus inconsciemment audacieux - il écrit dans l'instantanéité du être lu -à la démarche de Ponge quand celui-ci nous livra, dans les Sentiers de la création, sa Fabrique du pré, mais calmement abrité par les délais de rédaction, d'édition, d'impression, de diffusion.
Le Tumulte, c'est périlleux, complexe, confus (?), je m'y paume et m'y plais !

J'irai me détendre dans les réticules de Berlol, les images alchimiques de Ptah, les exégèses picturales de Bourdailyonthe web et les supputations bibliques d'Er Klasker. (cf. ci-contre "Les journaux fréquentés").

Après-demain je m’embarque avec les tomes II des œuvres de Segalen et avec “Le ciel brûle” de Tsvétaïeva. J'ajoute Vents de Saint-John Perse. (Je dois achever la présentation du Seghers n°35).

Les mouillages de Suscinio et de Houat devraient être paisibles.

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