mardi, 08 février 2005
Pour prolonger Char et raccourcir les 35 heures
Écoutant Robert Castel - le sociologue, pas le clown nostalgique du Bab-el-Oued de naguère - ce matin sur France Cul, intervenant sur l’histoire des droits du travail, la longue lutte de nos aïeux - je pense à mon père en 36, en 55 - sur la présente évolution de cette histoire, quand nos députés, chers démocrates virtuels, débattent des 35 heures à rallonger pour ceux qui veulent gagner du fric et pour ceux qui n'en veulent point perdre, en guise de merci à Castel et pour fêter nos aïeux, je prolonge René Char.
Le Soleil des Eaux
Spectacle pour une toile de pêcheurs
scène XXXIV
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L'ARMURIER.—....Celui que tu bats, frappe-le sans l'injurier. Il ne se souviendrait que des injures et pas de tes coups.
FRANCIS.— Arrivés devant la fabrique, comment se placeront les bateaux ?
L'Armurier, lent et brusque à la fois, fait le geste d'encercler.
L'ARMURIER.— Comme un soleil qui prend tout.
17:05 Publié dans les diverses | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
La fulgurance du poète battue par un proverbe,
chinois dit-on :
On peut guérir d'un coup d'épée, mais guère d'un coup de langue.
Écrit par : Mj | vendredi, 11 février 2005
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