samedi, 04 décembre 2004
Auprès de Louïse Labé, encore un peu
Olivier de Magny lui répondit... Malgré tout. D’autres anonymes la célébrèrent. Calvin aux fesses serrées et quelques autres machistes tentèrent de la salir. La Fontaine, qui n’eût pu qu’en être amoureux, s’inspira sans doute de son Débat de folie et d’amour.
De femme à femme, Desborde-Valmore pleure des pleurs de Louïse.
Jusqu’à Aragon qui y alla de sa chanson populaire “où rien ne finit jamais par des chansons”.
Dans son Louise Labé - œuvres complètes, chez GF Flammarion, 2004, François Rigolot en rend fort bien compte.
Il a seulement oublié l’abrupte densité de René Char qui, dans Page d’ascendants pour l’an 1964, écrit
Louise Labé a gagné ses éperons à la trêve des lys, elle est amante.
La sculpture est d'Ipoustéguy.
Elle se dresse à Lyon, place Pradel
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