mercredi, 17 novembre 2004
Au gré des houles... livresques
au matin
« Tu m'as trouvé comme un caillou que l'on ramasse sur la plage
Comme un bizarre objet perdu dont nul ne peut dire l'usage
Comme l'algue sur un sextant qu'échoue à terre la marée....»
Je devais aller à la recherche de ce texte. Je suis parti dans mes "Poésies/Gallimard".
Et d'Aragon, me voici en Cavafi - il en fut dit quelques mots sur France Cul, ces jours -
dans sa fuite des jours et sa quête des jeunes beautés mâles.
«...et j'ai bu des vins âpres, comme savent
en boire les hommes de plaisir »
Mais je n'avais quitté l'écran que pour retrouver dans Amers, "l'Année héliaque" de Saint-John-Perse que je cherche toujours. Que de gros et grands mots recueillis dans le sac du pauvre marin :
« En vain la terre proche nous trace sa frontière. Une même vague par le monde, une même vague depuis Troie
Roule sa hanche jusqu'à nous. Au très grand large loin de nous fut imprimé jadis ce souffle...»
Obsédé par le roulis des grandes pompes “persiennes”, je m’en vas retrouver sur le site du Vendée Globe, les Le Cam, Golding et autres Liardet.
Obsédé ! La mer et les mots, vous dis-je !
Ça voile (!) un temps trop bref messieurs les présidents Ggabo* et Chirac, le petit Sarkozi* et le rond Raffarin.
C’est parfois dommage : au détour des couloirs du Vendée Globe, on croise une grande perche, qui sans doute las des terreuses chevauchées du Puy-du-Fou, tente de goûter le sel des océans. Drôle de manière de "se dessaler" !
Ho ! Le Cam ! As-tu franchi l’Équateur ?
*Petits problèmes avec l'orthographe de certains noms propres
08:15 Publié dans les diverses | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
23h16... et moi qui pensais avoir des nouvelles des bipèdes du mercredi... c'est loupé!
alors, je traverse le couloir pour trouver mon lit douillet
dans la nuit, peut-être que Jacques mettra à jour son blog
ainsi je pourrais être informé dès la première heure du jeudi 18
Écrit par : Jean-Jo | mercredi, 17 novembre 2004
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