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lundi, 01 novembre 2004

... l'insurrection algérienne

Quand l’ai-je apprise ?
Chez mes “Bons Pères”, nous étions dans un monde clos ; il leur fallait nous protéger.
Le lendemain ? Aux vacances de Noël ?
La première atteinte, ce fut à l’hiver, quand mon cousin Roger fut parmi les premiers appelés du contingent à partir, ma mère se lamentant sur cette troisième guerre qu’elle allait connaître en cinquante années de vie. Le petit peuple qui est le mien n’était point dupe des “opérations de maintien de l’ordre”.
Acagnardé dans la douce tiédeur d’une salle d’étude, j’étais si loin des tumultes féconds et cruels de ce pays qui, quatre ans, plus tard allaient me rattraper.*
Je rêvais d’Afrique négresse et mon professeur de philo qui était un bon gars nous éreintait Nietzsche. Peu importait l’envoi aux enfers. Demeurait un bref écrit sur la page d’un cahier à spirales :

Je vous en conjure, Mes Frères, restez fidèles à la terre. Ne laissez pas votre vertu s’envoler loin des choses terrestres et battre des ailes contre des murs d’éternité
*Lire algériennes in Dac'hlmat.

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