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jeudi, 21 octobre 2004

Sur un aphorisme

 

ÑO ênaj o tÚ mante›Òn •sti tÚ ¢n Delfo›w oÌte l•gei oÌte krÊptei ãllå shma€nei.
ÑHrèkleitow



J'étais heureux. Robert C, hier au soir, me conseille un site qui permet de saisir quasi directement du grec ancien, sans être obligé de recourir toutes les deux ou trois lettres à une table de concordance.
Ben, oui !
Mais écrire du grec à six heures du matin, c'est s'engager sur des sentiers tortueux.
Monsieur "mon Fournisseur d'accès", qui vous nommez Benoît Desavoye, je crois, s'il vous plait, comment puis-je faire du grec ancien sur votre serveur ?

Par-delà les Enfers, l'eau, le feu et la foudre, les fumiers et les âtres où se dissimulent les dieux inexistants, les bornes de l'Aurore et du Soir, les cordes de la lyre et la vis du foulon, toutes les harmonies qui s'accordent en se désaccordant et les chiens qui le dévorèrent, Héraclite vous en saura gré.




L'illisible aphorisme qui ouvre la page de ce jour est :
"Le maître dont l'oracle est à Delphes, ni ne dit, ni ne cache, il donne signes."

Il n'est pas sûr que l'aphorisme soit plus lisible !

 

 

Nota-bene : Cinq ans après, le 10 octobre 2009, l'aphorisme est enfin scriptible en Grec — en est-il plus lisible ? :

 

ὁ ἄναξ οὗ τὸ μαντεῖόν ἐστι τὸ ἐν Δελφοῖς, οὔτε λέγει οὔτε κρύπτει ἀλλὰ σημαίνει.

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