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mercredi, 17 mai 2023

L’EXOTE que je fus et que je deviens encore

     

   Les racines de l’enfance

          La grande-tante missionnaire en Papouasie Hélène André
               Mère Marie Gertrude en religion
          Le Magasin Pittoresque dans le grenier de la rue Rosière d’Artois
               la revue en noir et blanc d'un temps colonial
          Le Père recruteur des Missions Africaines à l’école primaire de Talensac
               le Père Gandon
          Le quai de la Fosse et ses bateaux 
          Les rives de l’Estuaire de Loire 
        

 

S’absenter des rives

          Seul parmi les Autres
  
  Dans la solitude de la langue 

  La singularité du « Blofouo », l’homme sorti des brumes
  plus trivialement traduit par « l’homme à la la peau blanche »

  En Côte d’Ivoire 
      le Moronou entre Nzi et Comoé

  En Algérie 
      le Dahra entre la vallée du Chélif et la mer 
      les Aurès aux marches du Désert

  Au Sénégal 
      le Gadiaga au confluent du Sénégal et de la Falémé
      aux frontières du Mali et de la Mauritanie

Aller en Euskadi et Gascogne

  La haute amitié basque de la fin d’adolescence
  La pelote à main nue
  Le chant des hommes

  Les courses de vaches landaises
  Les meutes de chiens de chasse
  Le parler gascon, un accent du parler d’Oc

 

L’Exote dans le Très Proche et l’Extrême Lointains géographiques

Dans la toute fin d’époque coloniale


Suite à la loi-cadre Deferre publiée en 1956, organisation d’un référendum sur l’autonomie interne en Côte d’Ivoire, et dans toutes les autres colonies, le 28 mars 1958. 
J’ai eu 22 ans la veille ; je vais voter pour la première fois et j’ai été nommé par l’autorité coloniale de la subdivision comme président d’un des bureaux de vote de la commune de Bongouanou. 

AMA qui vote, elle aussi pour la première fois, se présente dans le bureau que je préside ; elle est en fait inscrite dans un des autres bureaux. Je vais l’y accompagner.
Ce geste comme un geste d’égalité qui pour nous signifie l’abolition du rapport colonisée/colonisateur.

Sans doute étais-je venu pour apprendre aux «petits noirs» ma langue française ; ils vont m’apprendre la leur, apprentissage nuancé par la relation amoureuse, qui gomme chaque nuit un peu plus l’affrontement, peau contre peau, de la Noire et du Blanc.

La parution du livre « Algérienne(s) » au printemps 2020

Le cheminement très lent à travers la guerre, et à nouveau par une Femme, d’une décolonisation intime.

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