samedi, 10 novembre 2018
traces douloureuses et glorieuses, selon....
au hasard d'un vieil album ou... d'une plus vieille encore boite à chaussures...
Il s'appelait Marcel Gilais. C'était le cousin de ma mère. Il était orphelin.
Engagé volontaire de la classe 1918, il était artilleur — Apollinaire, salut ! — à 5 heures du matin, le 17 août 1918, il meurt d'un éclat d'obus en plein cœur.
Ma grand'mère, inquiète de son silence, reçoit cette lettre, le 20 octobre.
et cœtera, et cœtera....
Marcel Gilais
est le dernier nom gravé au bas du monument aux morts du cimetière de Beslé-sur-Vilaine.
Ainsi va la gloire !
Ou la douleur ?
13:23 Publié dans la guerre | Lien permanent | Commentaires (0)
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