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samedi, 06 septembre 2014

au pays de René Char II

Au matin, on s'éveille et le Monde, des frontières de l'Ukraine au cœur de l'ancienne Mésopotamie en passant par les petites crottes humides d'une république parisienne en dérive, étale sa merde jusqu'à nous contraindre de lassitude à boucher nos oreilles - et le nez. René Char, se référant à Héraclite, nous maintient debout, loin de la nausée :

photo 2.jpg

Manuscrit d'Héraclite d'Ephèse
III. Grands astreignants...
Recherche de la base et du sommet, 1971

 

Quelques années auparavant, appuyé à Georges de La Tour, dans le maquis de Céreste, il écrivait :

photo.JPG

 

 

 

 

 

 La reproduction en couleur du Prisonnier de Georges de La Tour que j'ai piquée sur le mur de chaux de la pièce où je travaille, semble avec le temps, réfléchir son sens dans notre condition. Elle serre le cœur mais combien désaltère !
....................................
Le Verbe de la femme donne naissance à l'inespéré mieux que n'importe quelle aurore....

 

Feuillets d'Hypnos, 178
1943-1944

in Fureur et Mystère, 1962

 

 

 

 René Char achevait son texte par un salut au peintre :

« Reconnaissance à Georges de La Tour qui maîtrisa les ténèbres hitlériennes avec un dialogue d'êtres humains. »

 

Reconnaissance à René CHAR dont le poème, aujourd'hui, me MAINTIENT.

 

 

 

 

 

 

 

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