jeudi, 24 juillet 2014
Dans un des vire-court de l'Odet
Lisant Montaigne dans l'un des vire-court de l'Odet,- le Saut de la Pucelle - amarré au corps-mort d'un bateau baptisé "Eol Song" - le Chant du Vent - l'homme qui déconseille de faire boire de l'eau à un Breton de soixante-dix ans et d'enfermer un marin dans une étuve, écrit fort justement sur le vent.
Quand je pense que je me suis inventé un pseudo tiré du grec ancien "ανεμολιος" qui peut se dire "proche du vent" ou plus près de Montaigne ,"vide de vent"- une outre vide, quoi ! On peut m'y écrire : anemolios@free.fr" Moy, qui me vente d'embrasser si curieusement les commoditez de la vie, et si particulierement : n'y trouve, quand j'y regarde ainsi finement, à peu pres que du vent. Mais quoy ? nous sommes par tout vent. Et le vent encore, plus sagement que nous s'ayme à bruire, à s'agiter : Et se contente en ses propres offices : sans desirer la stabilité, la solidité, qualitez non siennes. » Michel de Montaigne, Les Essais - Livre III, 13,1595.
L'outre se remplira peut-être un jour.Bon vent !
16:50 Publié dans & Montaigne si proche, les marines | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Le plaisir qu'on prend à feuilleter les Essais, à parcourir le texte à la billebaude constitue une suffisante réponse à la question de Calvino : "Perché leggere i classici ?"
Écrit par : C.C. | mardi, 29 juillet 2014
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