dimanche, 15 avril 2012
le plus terrible de la mémoire
Cest de Borgès, dans Fictions qui enferme le récit de Funes ou la mémoire.
C'est Avant de Pontalis qui m'a fait réouvrir ces Fictions. Je demeure dans le froid venteux de ce dimanche avec deux phrases :
... de même Irénée percevait les crins embroussaillés d'un poulain, quelques têtes de bétail sur un coteau, le feu changeant et la cendre innombrable, les multiples visages d'un mort au cours d'une longue veillée.
Plus loin,
Il pensa qu'à l'heure de sa mort il n'aurait pas fini de classer tous ses souvenirs d'enfance.
15:38 Publié dans Borgès alors ?, les lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
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