mercredi, 18 janvier 2012
Gustav Leonhardt ne nous quittera point
Ce matin au lever du jour, j'apprends que s'en est allé le grand claveciniste.
Je ne suis qu'un piètre mélomane. Je ne puis écrire que ma tristesse, j'aimais beaucoup cet homme au visage émacié, à la carrure d'ascète. Une fois, à Nantes, l'été 1980, en l'Église Saint-Croix, nous l'avions écouté : il avait joué Froberger.
J'ai réouvert ma vieille platine, j'ai fait glisser la grande galette noire hors de la pochette noire d'Harmonia Mundi, laissé se poser la fine tête de lecture : la Suite XX en Ré majeur, "Méditation faite sur ma mort future laquelle se joue lentement avec discrétion".
Une tant belle musique pour tenter de bien mourir.
Cette autre aussi est belle. Il suffit d'écouter.*
* Tombeau sur la mort de monsieur de Blancrocher.
11:26 Publié dans Les graves, Les musiques | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci pour cette petite"Madeleine" musicale que je ne connaissais point!
Jouissez bien de La Folle Journée, nous penserons bien à vous dans une absence des délices antillais!
Bises
Écrit par : Hemon Andre | jeudi, 19 janvier 2012
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