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samedi, 16 octobre 2010

en cure

Blogue en cure ou cure de blogue.

Voilà plus de quinze jours que «  grapheus tis » est figé sur le 3 octobre.

Dresser le catalogue des soins serait aligner les chiffres journaliers qui ponctuent les vestiaires où se suspendent peignoirs et serviettes des curistes.

À moins d'être un adepte de la numérologie...

Les corps sont perclus. Lasses, les chairs. Mais les visages se sourient et les eaux, apaisantes.

Le parc invite à la déambulation nonchalante, exotique et la Nive bruit de remous qui incite à guetter la remontée du saumon.

 

Thermes.jpg 

©Nicléane

 

On y est bien et j'ai deux voisins : Edmond Rostand, tout près, à la sortie de Cambo. Et Francis Jammes, un peu plus loin à Hasparren.

 

À la moustache cirée et "belle époque" de l'auteur de Cyrano — que j'aime bien — je préfère la barbe fluviale et faunesque de Francis Jammes.
L'un était pauvre et ne fut jamais académicien, l'autre l'était et fut fort riche.


Visiter la Villa Arnaga de Rostand et se heurter à la porte close de la maison d'Hasparren où mourut Jammes résument fort bien la renommée "touristique" actuelle.

Quant à la "littéraire" ? Sic transit...!

anarga.jpg

©Nicléane

 

P1050369.jpg

 

Cambo célèbre Rostand et fête le centenaire de Chantecler. Le parking de la Villa Arnaga concurrence l'Inter-marché du coin.
Hasparren semble oublier que Jammes y vécut... C'est une vieille dame toute simple qui m'indiqua le lieu ; la plaque apposée près de la porte aurait-elle suffi ?

 

P1050371.jpg

 


Rostand, c'est le décor.

Mais Jammes, c'est la langue...

 

... des paysans calmes
Qui semblent réfléchir et qui ont l’air au loin
De se fondre dans la nuit lentement et grands.

 

 

Post-scriptum (qui a à voir avec le blogue) :

Le "Couvent" où réside le curiste blogueur n'est pas équipé de borne WiFi ; il m'est obligation de me rendre, par les allées du parc, dans les salons des Thermes.
Le curiste se caractérise par sa paresse augmentée !


Commentaires

Il y a aussi, pas très loin — à Guéthary —, la tombe de Toulet. Un autre poète discret dont le souvenir mérite bien le détour...

Écrit par : C.C. | lundi, 18 octobre 2010

Je me souviens encore d'une dictée de classe de 6e dans laquelle Pierre Loti ventait la beauté des paysages pyrénéens en automne....Les photos de Nicléane en apporte la preuve !

cordialement
alainB

Écrit par : alain BARRE | jeudi, 21 octobre 2010

Les commentaires sont fermés.