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vendredi, 03 juillet 2009

blogue au gré des marées, des escales portuaires et...

... des bornes "wifi".

Nous larguons demain.

Intermittence estivale du blogue. Mais le MacBook embarqué pourra enfin nous connecter, dans nos ports de Bretagne.

J'embarque aussi mon vieux Rimbaud en Pléiade (acquis en 1958 et qui, glissé dans le sac du commando, crapahuta dans les djebels*) et d'Yves Bonnefoy, son Besoin de Rimbaud que m'a offert Babélio, ma préférée bibliothèque en ligne contre une critique du dit Bonnefoy.

 

Chose promise, chose due ; j'eusse préféré Enid Starkie, Henry Miller, Pierre Michon et même Philippe Sollers qui dissémine dans ses bouquins quelques pages fort pertinentes. À preuve, les six pages sur Isabelle R. dans Un vrai Roman. Mémoires.

Ou encore la lecture décalée de Jean-Luc Steinmetz, avec ses Femmes de Rimbaud.

Ou encore les quelques lignes de René Char dans Recherche de la base et du sommet.

 

Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! Nous sommes quelques-uns à croire sans preuve le bonheur possible avec toi.

La Fontaine narrative

 

De Bonnefoy, je crains une sorte d'évanescente spiritualité oscillant entre espoir et désespoir, bien et mal qu'il me faudrait écrire, ce à quoi, désormais, je répugne, avec un grand B et un grand M.

Du mouvement et de l'immobilité de Douve, lu à la fin des années 60, m'a souvent laissé dans une songeuse inertie.

De Rimbaud, dans Fleurs. Et ceci nous accompagnera, mes petites-filles et moi dans notre paisible errance de juillet.

 

Tels qu'un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses.


Je ne suis guère sérieux, mais j'y entends déjà du Saint-John Perse !

 

* Je tentais alors de "résister " avec les seuls appuis  dont je disposais.

 

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