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jeudi, 30 octobre 2008

tri dans mes journaux "à livres"

Tous les mois, je revisite mes sources d'information aux fins d'éventuelles lectures.
Rares, elles sont trois : le LibéLivres du jeudi, le Monde des Livres du vendredi. Et dedans, je trie les signatures : Robert Maggiori, Édouard Laumet, récemment Claire Devarrieux, Roger-Pol Droit, Robert Solé (je fuis Savigneau, Ceccaty, Kechichian, Douin), Jérome Garcin, Jacques Drillon, JeanLouis Ézine (je saute Aude Lancelin).
Bel accord pour octobre entre Devarrieux, le 9, Solé, le 10 et ce jour d'hui, Garcin à propos d'un certain Marcel Mathiot, maître d'école et conseiller municipal pour ses Carnets d'un vieil amoureux :

« Décidément, je ne guérirai jamais de mon enfance. »
Moi non plus, et ce n'est point nostalgie !
Nouvelle convergence, sur les Esquisses algériennes de Pierre Bourdieu : Libé Livres avec un bon mois d'avance, le 11 septembre, Le Monde, le 17 octobre et le Nouvel Obs, ce jour avec La jeunesse kabyle de Bourdieu, signé Jean Daniel.
Il me faut ici revenir sur Images d'Algérie, une affinité élective, paru en 2003, réunion de notes et de photographies prises par Bourdieu entre 1958 et 1960, un Bourdieu déjà engagé et encore lisible qui va de ses émotions à "l'objectivation engagée" du scientifique.

Pour achever ce tri, un mince voile de tristesse, sinon une certaine rogne : pourrai-je, dans vingt ans, lire les 3 500 pages des Notules de Julien Gracq, puisque celui-ci stipule "qu'elles ne pourront faire l'objet d'aucune divulgation" ?

Entretenons-nous donc une vigoureuse santé avec la lecture de Mathiot sans en sauter une ligne, mais sans, non plus, le suivre à la lettre, le gaillard.

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