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dimanche, 11 mars 2007

librairie ? quand même !

J'aime bien le titre de la note de FB "librairie tiers livre, quand même".
Enfin ! Surtout son "quand même" qui laisse entendre tout le cumul de petites (!) saloperies qui lui furent écrites.
François, quant à moi, qui ne suis plus dans mes lointains tropicaux, sahariens ou maritimes, — tu m'aurais fichtrement été bien utile en ces temps — je continuerai d'aller QUAND MÊME

du Bon-PasteurVent d'ouest
par la Contrescarpe
à la Fosse Coiffard.

Commentaires

L'un n'empêche pas l'autre. Et inversement...

Écrit par : Berlol | dimanche, 11 mars 2007

Je pense, QUAND MÊME, que celles et ceux qui ont l'aise d'aller en piéto(ne)s chez un vrai librairie, contribue à maintenir la liberté de publier, éditer, diffuser, acheter et lire. CONTRE les chaînes fnac et autres centres dits culturels qui laminent, même quand ils mettent en place, comme ces jours-ci, une table "René Char". (Et tant mieux si beaucoup de chalands acquièrent la "Lettera amorosa en Poésie/ Gallimard ; je ne suis pas à une contradiction près...)
Mais ma note ne se voulait surtout qu'un écho à FB en "jouant" sur les lieux et accès de mes libraires "préférés", toponymie nantaise très symbolique, Cher Berlol !

Écrit par : grapheus tis | dimanche, 11 mars 2007

L'ensemble de la polémique et dieu sait qu'elle fut âpre souvent a eu pour moi le très grand mérite de me faire réfléchir à ce que je fais quand j'achète en ligne. Il ne s'agit pas d'exclure cette possibilité, mais de tenter toujours de voir si je peux d'abord faire travailler le libraire, le petit, l'indépendant, le courageux en lieu et place de la machine à fric. In fine, s'il n'y a pas d'autres moyens, recours à ces grandes enseignes. Mais que ce qui arrive au disque nous serve aussi d'épouvantail, hier, Fnac, plein Paris, eu envie de m'asseoir par terre et de pleurer en voyant ce qu'est devenu, même là, le rayon musique classique : que des "coups" (coffrets 'Silence" Bach ???!!!!!), une portion encore plus congrue qu'avant. Un désastre, vraiment. Et en contraste le plaisir d'entrer, à Nantes, jeudi matin, chez le disquaire Harmonia Mundi où j'ai immédiatement acheté un disque (Le beau Couperin d'Alexandre Tharaud, au piano). Si j'avais une seconde vie, je ferai un Muzibao !

Écrit par : Florence Trocmé | dimanche, 11 mars 2007

la question est évidemment d'y réfléchir, mais en étant conscient de la complexité de tout ça, et même obliger un peu nos amis libraires à aller se bagarrer sur ce terrain, qui nous concerne tous, que défendre la littérature sur le Net c'est vis à vis de tous ces publics laminés et malmenés par les grandes surfaces par exemple - au titre de cette complexité, je signale que les 2 libraires signalés par notre hôte, Coiffard et Vent d'Ouest, ont fait le choix d'être "market place" d'amazon - et je crois qu'une partie de l'agressivité qui fausse ce débat, c'est bien justement que tout évolue très rapidement - nous avons tous désormais des pratiques "mixtes", et la question de la vente en ligne est très mineure y compris devant un pb simple : il y a quelques années, j'étais ce que les libraires appellent un "grand" lecteur, ça veut dire que je ne comptais pas ce que j'achetais - on est devenu (je ne peux plus me permettre ça) une espèce disparue, les libraires le savent bien - les livres qui nous sont le plus précieux sont des livres de rotation lente, quand les contraintes de stock et de rotation leur sont imposées de façon de plus en plus uniforme, et la seule question c'est : comment, nous, sur Internet, pouvons nous mettre la main à la pâte, et est-ce que les libraires acceptent qu'on le fasse avec eux, parce que ça devient vital pour notre propre survie d'auteurs

Écrit par : F | dimanche, 11 mars 2007

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