lundi, 01 mai 2006
Le malheur de l'Imprimerie Nationale sera aussi le nôtre
Premier Mai, seul jour de non-labeur !
Pour ne pas oublier ce que signifie LABEUR, lire le blog/journal de François Bon.
Chris m'y avait entraîné une journée en février 1990 ; c'était au temps de la PAO "jubilante". J'en étais revenu avec le "Lexique des règles typographiques en usage à l'imprimerie nationale", consulté aussi souvent que le Bon Usage du père Grévisse.
Depuis plus d'un an, les syndicalistes de l'Imprimerie Nationale, la "mère" de tous nos livres, lancent des cris d'alarme.
Cet État brade une parmi nos plus grandes richesses, celle qui, depuis François Ier, fait que toutes pensées, tous rêves, tous poèmes sont LISIBLES à nos yeux sans effort, avec grâce et bonheur.
Elle s'appelle TYPOGRAPHIE.
Ma seule fierté c'est d'être parmi les 21 448 signataires de la lettre remise à Chirac, le 14 avril 2005 pour sauver l'or de nos mots qui est "de plomb".
Honte à ces gouvernants ignares, à peine alphabétisés.
Ils vont nous crever les yeux.
À relire d'urgence pour nous assainir de ces monstruosités typographiques des imprimeurs de la société ultralibérale qui nous balancent de la merde à pleines pages :
18:45 Publié dans les civiques | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
merci pour ce dialogue à distance - on a sur remue.net un long entretien avec Jérôme Peignot
pour ma part, dans ce cadeau qui m'était fait d'écrire un texte pour être imprimé chez eux, et dans une telle symbolique, c'était plutôt la trouille...
je n'ai pas parlé de ce "compositeur oriental" et de ces langues d'Asie, dont certaines disparues, dont ils sont seuls dépositaires des caractères
Écrit par : F | lundi, 01 mai 2006
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