mercredi, 04 janvier 2006
Au dict du livre excellent
Je reviens de Lyon.
Nous y avons rencontré les amis, celles et ceux d’Afrique et d’Algérie.
J’y ai retrouvé CELLE que je fréquente à travers élégies, sonnets, livres et écrans. Elle se dresse, à demi nue émergeant des gangues de bronze où l’a coulée Ipoustéguy l’homme qui exhume sa statuaire de je ne sais quels enfers.
Elle indique de son doigt la Croix-Rousse, la colline aux Canuts, elle esquisse comme un envol, de ses jambes lisses et longues, ses seins sont dressés et fermement modelé son cul de belle garçonne. Son double visage est d’ardeur et se voile d’infinie nostalgie.
Louïse Labé, Lionnaise !
Ce premier blogue de l’année 2006, après avoir salué l’an d’un horizon large et clair mais qu’il faut savoir tout autant assombri et clos, je le dédie à mes compagnes et compagnons de Toile qui lisent et écrivent, qui bloguent ou pas.
J’ouvre cette année sous le signe d’Étienne Dolet, imprimeur qui édita à Lyon et fut, en août 1546, brûlé en place Maubert, à Paris, pour sa liberté de croyance, d’esprit et d’éditeur.
Il écrivit ceci, qui nous est un fort beau programme pour l’an commencé :
“À ung bon vin, ne fault point d’enseigne.” L’opinion commune aussi est qu’à ung bon livre ne fault aucune recommandation que de soy mesmes.
Quant à moy, je ne répugne, ni au proverbe du vin, ni au dict du livre excellent.
à la dame du Flotoir,
à Berlol,
à François Bon,
à Bourdaily,
à Constantin C.,
à Er Klasker,
au Cœur de Ptah !
Permets m'Amour penser quelque folie...
21:45 Publié dans les autres... arts, les lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
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