jeudi, 20 octobre 2005
Le 20 octobre 1955
À cette date, le journal commencé le 4 janvier 1955 mentionne ce texte bref :
Enfin sur ma langue l'amertume des grands départs.
La souffrance exaltante, qui doit être celle de l'enfant tranchant le lien ombilical.
O Veillée songeuse et tendue de soie grise, Veillée du Grand Voyage.
Adieu Vents d'Ouest gémissant autour des peupliers jaunis
Je serre dans ma main tendue et frémissante tous ces regards d'amour qui me voient m'éloigner.
Beaucoup de majuscules et une certaine emphase.
Mais quand on n'a pas encore vingt ans et que l'on sait que dans le Sud, un paquebot vous attend.....
22:07 Publié dans les voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Le rêve de franchir les océans pour aller à la découverte de l' Afrique..un rêve qui m'a aussi habité, mais compbien est nécessaire la fougue, l'accompagnement des autres dans une telle histoire, surtout quand on à peine vingt ans.
Écrit par : jacotte | vendredi, 21 octobre 2005
j'dois t'avouer que j'suis un peu perdu...
C'est qui, qui écrit le 20/10/2OO5 et le 20/10/1955 à l'âge de 20 ans?
J'suis perdu dans la conjugaison des temps et perdu dans le " qui parle" en ce temps présent, perdu dans les identités: est-ce René Guy Cadou, Serge Essemine, Sophie Lafitte, Dostoiweski, Saint-John Perse ou Jacques André qui s'expriment ?
Et puis un trackbacks, c'est quoi c'est bête là....et tu cliques sur "voyage" et ça ne donne rien.
A la prochaine, le blog, dans l'attente de tes explications pédagogiques sur les outils de navigation pour surfer dans l'espace/temps de voyageurs morts et vivants à bord d'une curieuse embarcation et d'un équipage virtuel aux propos bien réel
françois
Écrit par : jost F | dimanche, 23 octobre 2005
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