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lundi, 16 mai 2005

De l'un à l'autre

Lecture oscillante entre le vaurien, beau poète citadin qui arpente les ruelles mal famées d'un Paris insoupçonné - eh, oui ! pourquoi pas Villon en piéton de Paris - et le philosophe du maquis qui illumine avec ses réfractaires les plateaux de Haute-Provence.

L’un à écrire pour mercredi, c'est décidé : la note sur le “poète d’hier et d’aujourd’hui” s’enfante avec quelque lenteur.
L’autre, à lire. “L’heure avec...René Char" est, demain, retardée jusqu’à la tombée du jour.

L'un

Puisque mon sens fut à repos
Et l'entendement desmellé,
Je cuiday finer mon propos,
Mais mon encre trouvay gelé
Et mon cierge trouvay soufflé ;
De feu je n'eusse pu finer,
Si m'endormis, tout enmouflé,
Et ne peuz autrement finer.


L’autre
Je me fais violence pour conserver, malgré mon humeur, ma voix d’encre. Aussi, est-ce d’une plume à bec de bélier, sans cesse éteinte, sans cesse rallumée, ramassée, tendue et d’une haleine que j’écris ceci, que j’oublie cela.


Hommes d’écriture !

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