samedi, 26 février 2005
Tailles d'hiver finissant
Timide fut la neige et le soleil abondant, cette semaine.
Nous avons entrepris la taille des arbustes, de la glycine, de la treille.
Ce matin, écouté distraitement Répliques avec Finkielkraut autour de "heurts et malheurs de l'autofiction". La grande question sur la Littérature (!) tourne gravement autour du cul et de l'argent. C'est ainsi depuis le commencement du monde de l'écrit.
Seulement ces temps-ci, ça rétrécit et théoriser ne fait rien à l'affaire qui se rabougrit - côté cul - proportionnellement à l'augmentation - côté fric - des signes imprimés.
Ennui !
Je m'en suis allé entendre Giono sur la petite radio satellite de France Cul. J'ai prolongé la balade radiophonique dans les herbiers de Coïmbra avec Gilles Lapouge.
Là, elle respirait, la langue !
Et la séduction des herbiers m'a transporté à travers la péninsule ibérique aux jardins de Ronda ; c'était dans les premiers jours de mars 2002. Entre glycines et pivoines, je choisis la pivoine.
Parmi les belles macros de Florence Trocmé et celles de Berlol qui embaument la Toile, Nicléane m'autorisera bien à faire s'épanouir une pivoine de Ronda.
...il est ici à Ronda
dans la pénombre douce de l'aveugle,
un silence concave dans les cours,
le loisir d'un jasmin
et la rumeur de l'eau, qui conjurait
toute mémoire de déserts.
Jorge Luis BORGES
Ronda, Les Conjurés.
Substituons au jasmin la pivoine. L'eau s'emperle aux fontaines de Ronda !
21:45 Publié dans Borgès alors ?, les diverses | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Des fleurs et Ronda ! Vous me faites bien plaisir... Merci.
Je suis allé à Ronda il y a quelques années. En mars, il faisait froid et il y avait beaucoup de vent. Mais quelle vue ! quels paysages !
Écrit par : Berlol | dimanche, 27 février 2005
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