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mardi, 11 janvier 2005

Africa et ...théologie fantastique

Hier, au soir.
D’abord, à Nantes-histoire, Pascal Blanchard, un fringant et jeune conférencier sur l’Imaginaire colonial.
Un uppercut en plein plexus pour le jeune colonial qui avait, heureusement, dans sa malle, Victor Ségalen, Henri Michaux et Gide (quoique !). Plus tard vinrent s’ajouter Kateb Yacine, Aimé Césaire, Franz Fanon... D’autres.
Et surtout la Première femme :

Nigra sum sed formosa !

En plein exotisme, oui. Mais aussi, en totale "contre-épreuve" comme l'écrit Ségalen.
J'y reviendrai un autre jour avec images et petits récits.

Prolongement tard dans la nuit autour de Baalu, notre communauté amie aux confins arides du Mali et de la Mauritanie : l’alphabétisation, le développement de la lecture, le “banco stabilisé”....

Dédié à mes vieux copains Jop et Chris qui sont souvent (trop ?) plongés dans les monothéismes, ce dialogue entre Ernesto Sabato et Jorge Luis Borges :
Sabato : Mais dites-moi, Borges, si vous ne croyez pas en Dieu, pourquoi écrivez-vous autant d’histoires théologiques ?
Borges : C’est parce que je crois en la théologie comme littérature fantastique. C’est la perfection du genre.

Commentaires

Je cherche la réponse de Borges à la question suivante : "Pourquoi écrivez-vous."
article dans Libé. + références ??

Écrit par : Nagi GHORRA | lundi, 14 février 2005

Je cherche !

Écrit par : grapheus tis | samedi, 19 février 2005

Les commentaires sont fermés.