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dimanche, 10 octobre 2004

Pour saluer Jacques Derrida

Pour saluer Jacques Derrida, qui fut souvent “l’illisible”. Mais parfois quelles lueurs ?

Dans L’écriture et la différence, à propos de Emmanuel Lévinas, (p. 127-128) :

« Sommes-nous des Juifs ? Sommes-nous des Grecs ? Nous vivons dans la différence entre le Juif et le Grec, qui est peut être l’unité de ce qu’on appelle l’histoire. Nous vivons dans et de la différence, c’est-à-dire dans l’hypocrisie dont Lévinas dit si profondément qu’elle est “ non seulement un vilain défaut contingent de l’homme, mais le déchirement profond d’un monde attaché à la fois aux philosophes et aux prophètes ”.
Sommes-nous des Grecs ? Sommes-nous des Juifs ? Mais qui sommes-nous... d’abord des Juifs ou d’abord des Grecs ?... À l’horizon de quelle paix appartient le langage qui pose cette question ? Où puise-t-il l’énergie de sa question ?Peut-il rendre compte de l’accouplement historique du judaïsme et de l’hellénisme ? Quelle est la légitimité, quel est le sens de la copule dans cette proposition du plus hégélien, peut-être, des romanciers modernes :“Jewgreek is Greekjew. Extremes meet”* ?

* James Joyce, Ulysse, p. 622.

Dans le Magazine littéraire de septembre 2004, consacré à Antonin Artaud :

« La voix de Artaud..., quand on l’a entendue, on ne peut plus la faire taire. Et donc il faut le lire avec sa voix, avec le spectre, le fantôme de sa voix qu’on doit garder à l’oreille. Pour moi, l’archivation de la voix est une chose bouleversante. Contrairement à la photographie, la voix archivée est “vivante”. »

Commentaires

Un blog sur Derrida ? ce n'est pas dans les habitudes du coin...(cf le billet d'hier du Stalker)

Écrit par : Jack | dimanche, 10 octobre 2004

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