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vendredi, 25 septembre 2020

un ramassis de notes laissées en brouillon dans la trop grande paresse d'un blogueur estivant

De Christine de Pisan à Elfriede Jelinek, six siècles de féminitude se déploient.

« de femelle devins masle »

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Dans le "relire de l'histoire coloniale"  — une heure trop brève, hier au Lieu Unique, avec l'historien, le philosophe et l'empêcheur de relire en rond : dans l'ordre, Pascal Blanchard, Souleymane Bachir Diagne et Gauz.

Je continue de relire la mienne histoire coloniale et ne sais encore par quel brin de laine en reprendre les écritures.

Dès qu'un Sollers paraît en poche, j'achète. Je poursuis donc l'emplissage de mon rayon "Sollers"*.
Et toujours je commence ma lecture du "dit" avec un mélange de réticence et d'allégresse. J'y guette les petites leçons de littérature de monsieur Sollers. J'y redoute les miroirs un peu trop narcissiques de monsieur Joyaux.
Le dernier acquis, c'est Le Nouveau

 

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ZEUS femelle

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Vézère belle rivière !
Quand, à neuf cents mètres d'altitude, sur le plateau de Millevaches*, ayant plongé dans la tourbière du Longeyroux, aux sources spongieuses de la Vézère, y ayant admiré le voisinage — un quasi cousinage — de la commune bruyère violette — dite Erica Cinéréa — et de la callune rose pâle — dite Calluna Vulgaris — le voyageur âgé se surprend à rêver

 

 

 

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Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines

Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.

— Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines

De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table

Verte : je contemplai les sujets très naïfs

De la tapisserie. — Et ce fut adorable,

Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

— Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure !
— 
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,

Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse

D'ail, — et m'emplit la chope immense, avec sa mousse

Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Arthur Rimbaud,
"Au Cabaret-Vert", dans le recueil Cahier de Douai

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Pour l'amour d'une Dame

             quand je veux toucher le los de celle

Qui est de notre siècle et la perle et la fleur,

Je sens revivre en moi cette antique chaleur,

Et mon esprit lassé prendre force nouvelle.



Bref, je suis tout changé, et si ne sais comment,

Comme on voit se changer la vierge en un moment,

À l’approcher du Dieu qui telle la fait être.



D’où vient cela, Jodelle ? il vient, comme je crois,

Du sujet, qui produit naïvement en moi

Ce que par art contraint les autres y font naître. 

CLXXX



la Soeur du Roy, l’unique Marguerite,

Me faisant plus d’honneur que n’estait mon mérite,

De son bel oeil divin mes vers favorisait.


VII


Quand cette belle fleur premièrement je vis,

Qui notre âge de fer de ses vertus redore,

Bien que sa grand’ valeur je ne connusse encore,

Si fus-je en la voyant de merveille ravi.



La venant à revoir, se dessilla les yeux
 


Ronsard...............................................

J’ai vu tout cela que Rome a de nouveau,

De rare, d’excellent, de superbe et de beau ;

Mais je n’y ai point vu encore si grand chose



Que cette Marguerite, où semble que les cieux,

Pour effacer l’honneur de tous les siècles vieux,

De leurs plus beaux présents ont l’excellence enclose.

CLXXXI




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Ce que je quiers, Gournay, de cette sœur de roi,

Que j’honore, révère, admire comme toi,

C’est que de la louer sa bonté me dispense,



Puisqu’elle est de mes vers le plus louable objet ;

Car en louant, Gournay, si louable sujet,

Le los que je m’acquiers m’est trop grand’ récompense. 

CLXXXII

 

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Clore ce bel été
quand au matin apparaît ORION en son suet