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dimanche, 17 juillet 2016

en cent mots

 

L'entrée en torpeur cotonneuse qui aveugle de blancheur déjà l'ample tiédeur lâche toute tension de la voûte du crâne aux ancres des talons la peau mouillée s'accroît de sueur suintante qui s'écoule de la paupière à l'extrême des cils de la gorge ruissellent en picotements salés de minuscules rus qui sinuent dans le velu de la poitrine jusqu'à la touffe du sexe amolli appesanti du corps qui s'évaille en tendresse lasse des nerfs désormais assouvis cognement du sang dans l'alangui d'un ensommeillement alourdi des viscères des artères des veines paupières battant dans les brumes quand se meut l'ombre d'une Nue

 

mince participation humide à une recherche :
écrire en cent mots ce que Artaud avait écrit
en quatre cents mots dans
:
Description d'un état physique, p. 62-63
L'ombilic des limbes,
in Poésie/Gallimard

 

Pour tenter l'aventure :

Le tiers livre de François BON
back to basics, 4 | Artaud en juste 100 mots