samedi, 30 janvier 2010
entre nocturne et sône **
J'aurais voulu célébrer la tombée d'une chevelure qui voile un visage de femme au dernier accord du septième Nocturne, le halètement d'une madone des steppes quand ses longues mèches enroulent leur noirceur dans les chevilles et la volute de son violoncelle. Et son profil aigu se retourne à demi vers le visage de la pianiste pour clore le largo de la sonate en sol mineur de Chopin*. La Beauté s'écoutait ainsi, hier matin, dans la seizième des Folles Journées. Mais cet après-midi, la gueule ravagée d'un ange a éclaboussé les écrans : Xavier Grall, ses cinq filles et sa femme,...